samedi 29 novembre 2008

La pâte à pizza maison

Pour 2 ou 3 plaques rondes ou une grande plaque rectangulaire


Ingrédients :

• 500 gr de farine
• 2 c à c de sel
• 2,5 dl d’eau tiède
• ½ dl d’huile d’olive
• 20 gr de levure fraîche (1/2 cube) ou 7 gr de levure sèche


Préparation :

Délayer la levure dans l’eau tiède et l’huile, puis rajouter le mélange farine et sel,
pétrir et faire entrer de l’air dans la pâte jusqu'à obtenir une pâte bien lisse.
Laisser lever soit 2 h à l’air, recouvert d’un linge ou soit dans un sachet de

plastique fermé au frigo durant une nuit.

jeudi 24 juillet 2008

SALADE NICOISE ET THON MARINE


Salade


A préparer à l'avance.


Ingrédients (4 personnes / Préparation : 20min Cuisson : 3min)


Pour le thon : 150 g de filet de thon rouge – 1 dl de sauce soja l1 dl de vinaigre de vin rouge – 1 pincée de sucre – quelques feuilles de coeur de céleri branche – 1 cuillerée à soupe de vinaigre balsamique blanc – 1 cuillerée à soupe de vinaigre balsamique noir.


Pour la salade : 1coeur de laitue coupé en quatre – 1coeur de batavia coupé en quatre – 50 g d’olives noires (Pitchouline) – 100 g de concombres (épluchés et épépinés) – 1/4 de poivron rouge – 1/4 de poivron vert – 1/4 de poivron jaune – 1 botte de radis longs – 4 grosses tomates rouges bien mûres – 4 cébettes – 1 branche de basilic – 6 filets d’anchois à l’huile – 4 cuillerées à soupe de vinaigre de vin rouge – 1 cuillerée à soupe de moutarde forte – 1 dl d’huile d’olive extra-vierge de Nice.



Pour la dentelle de socca : 100 g de farine de pois chiche – 4 g de gros sel – 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive.



Recette de Jouni Tormanen – Restaurant La Réserve à Nice


LE THON : saisir rapidement toute la surface du filet sur une flamme nue ou un gril.


LA MARINADE : mettre dans un plat creux la sauce soja, le vinaigre de vin rouge, le vinaigre balsamique noir, le sucre, y rouler le thon et le conserver au réfrigérateur 12 heures.


LA VINAIGRETTE : couper les anchois en petits dés, les mélanger avec la moutarde, le vinaigre, la moitié de l’huile d’olive, et réserver.


LES TOMATES : les éplucher, retirer les pépins et les couper en pétales. Émincer les cébettes, ciseler les feuilles de basilic, ajouter aux pétales de tomate et faire mariner avec l’huile d’olive restante, sel et poivre, pendant 1 heure.


LES LÉGUMES : couper poivrons et concombres en dés de 3 mm à 4 mm, et les radis en fines lamelles à l’aide d’une mandoline. Laver les salades, les essorer, les couper en quartiers et assaisonner de sel, poivre, vinaigre balsamique et huile d’olive.


DENTELLE DE SOCCA : mélanger la farine de pois chiche avec 4 dl d’eau froide et le gros sel. Faire poêler des cuillerées à soupe de cette préparation dans une poêle huilée.


POUR SERVIR : trancher le filet de thon et assaisonner avec huile d’olive, fleur de sel, poivre du moulin et quelques gouttes de vinaigre balsamique blanc. Répartir sur chaque assiette la salade, les légumes et les olives, puis le thon coupé en lamelles. Surmonter de dentelle de socca croustillante. Présenter la vinaigrette à part.

vendredi 4 juillet 2008

3 saveurs autour de l'asperge verte


Ingrédients

20 grosses asperges vertes de Provence.


Pour les émulsions :


4 jaunes d’œufs, 2 grosses cuillerées à soupe d’eau, 1 fruit de la Passion, 5 g de piment d’Espelette, 3 cl de crème fleurette, 5 g de truffe fraîche, sel, poivre.



La vinaigrette à la truffe:

2 cuillerées à soupe d’huile d’olive de Ligurie, 1 cuillerée à soupe de vinaigre de vin, jus de truffe.


Laver, peler les asperges. Les ficeler par bottes de cinq, les faire cuire 5 minutes à l’eau bouillante salée dans un grand fait-tout, debout de préférence, les pointes vers le haut. Les plonger dans un récipient d’eau glacée. Les égoutter, les déposer sur un torchon, les réserver.



Préparer la vinaigrette avec le vinaigre et une pincée de sel, le jus de truffe et l’huile d’olive.



Les émulsions:


ouvrir en deux le fruit de la Passion. Récupérer la pulpe à l’aide d’une petite cuillère (on peut la passer à travers une petite passoire fine pour retirer les graines). Fouetter la crème en chantilly. Hacher la truffe. Mettre les jaunes d’œufs dans un bol, saler, les fouetter, placer le bol dans une casserole d’eau à mi-hauteur (bain-marie), poser sur feu doux, et en fouettant, incorporer l’eau ; poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le mélange épaississe, la préparation doit être onctueuse, légère et crémeuse. La diviser en deux. Ajouter à l’une le fruit de la Passion et le piment d’Espelette, à l’autre la crème fouettée et la truffe.



Verser ces deux émulsions et la vinaigrette dans trois verres, les présenter avec les asperges.
Bonne dégustation

jeudi 3 juillet 2008

Ingrid Betancourt raconte sa libération

Rayonnante et apparemment en bonne santé, Ingrid Betancourt a fait le récit, mercredi 2 juillet, de sa libération. Souriante et vêtue d'un treillis militaire, ses longs cheveux noués sur la nuque, elle est descendue la première de l'avion qui l'a amenée à Bogota, et s'est jetée dans les bras de sa mère, Yolanda Pulecio, puis dans ceux de son mari, Juan Carlos Lecompte.

La sénatrice franco-colombienne a raconté comment elle avait elle-même été dans un premier temps trompée par le subterfuge utilisé par les militaires pour parvenir à sa libération et à celle de ses codétenus dans la jungle, en se faisant passer pour une mission humanitaire. Elle a rendu hommage à l'armée pour une opération "très risquée" mais "impeccable".

PRIÈRE

"Accompagnez-moi d'abord pour remercier Dieu et la Vierge", a-t-elle dit en préambule devant l'appareil des autorités colombiennes qui l'avait transportée avec ses compagnons à la base de Catam, près de Bogota. "J'ai imaginé tellement de fois ce moment", a-t-elle dit, en remerciant en français "vous tous dans le monde qui nous avez accompagnés".

Des soldats se sont présentés comme les membres d'une ONG fictive censée transporter les otages par hélicoptère vers un camp pour y rencontrer le nouveau chef des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), Alfonso Cano. "Ce matin quand je me suis levée à 4 heures du matin, nous avions l'espoir que l'un d'entre nous serait bientôt libéré par une commission internationale de la Croix-Rouge", a-t-elle dit.Lorsque les faux humanitaires sont arrivés, Ingrid Betancourt a noté qu'ils portaient des T-shirts à l'effigie de Che Guevara et a cru qu'il s'agissait d'autres éléments des FARC.

Lorsqu'on a lui a annoncé qu'elle allait avec ses compagnons être transférée dans un autre lieu de captivité, Ingrid Betancourt a été en proie au découragement : "Là, mon cœur s'est brisé, parce que cela signifiait plus de captivité."

"Nous sommes arrivés dans un endroit avec des guérilleros armés qui nous faisaient se dépêcher, avancer comme toujours. (...) Les hélicoptères sont arrivés, et des personnages surréalistes en sont sortis (...) Ils ont parlé avec les chefs, le commandant Henrique, le commandant Cesar. Ils avaient des T-shirts de Che Guevara et je me suis dit : 'Ça, c'est des FARC'." Les otages sont montés menottés dans un hélicoptère.

"C'EST UN MIRACLE"

"C'était très humiliant (...). Quand nous somme montés dans l'hélicoptère, très frustrés, je ne voulais même pas parler aux personnes qui étaient là. L'hélicoptère s'est envolé, et tout à coup quelque chose s'est passé, je ne me suis pas bien rendu compte de quoi et tout à coup j'ai vu le commandant qui pendant tant d'années avait été si cruel et si humiliant, je l'ai vu au sol, les yeux bandés.

"Je crois que je n'ai même pas été heureuse (...) ; le chef de l'opération a dit : 'Nous sommes l'armée colombienne, vous êtes libres' et l'hélicoptère est presque tombé ! On a sauté, on a crié, on s'est embrassés, on pouvait pas le croire, c'est un miracle."

L'ex-otage a insisté sur le rôle essentiel joué par les divers soutiens dont elle a bénéficié pendant ses six ans et demi de captivité. "Nous pouvions rêver, maintenir l'espoir vivant parce que nous écoutions les nôtres", a dit Ingrid Betancourt. "Cette victoire est aussi due aux moyens de communication", a-t-elle estimé, en évoquant les messages que lui ont adressés les membres de sa famille et le soutien international. "J'entendais mon ex-époux, Fabrice [Delloye], qui me disait qu'il y avait une photo de moi sur le Mont-Blanc, en France", a-t-elle raconté.

"Merci la Colombie, merci la France. Nous les Colombiens, nous savons nous savons que nous avons des frères de l'autre côté de l'Atlantique", a conclu Ingrid Betancourt

www.lemonde.fr

vendredi 27 juin 2008

4 SOUPES GLACEES


Entrée



Aux haricots


- Rincer 1 boîte (1/2, 240 g net égoutté) de haricots cocos, les mixer avec 2,5 dl de bouillon de volaille et 1 dl de crème liquide. Saler et poivrer, passer à travers un chinois. Mettre au froid. Répartir dans de petites cassolettes, ajouter un filet d’huile d’olive avant de servir. Saupoudrer de piment d’Espelette.



Aux poivrons


- Préparer le Gaspacho Knorr surgelé selon le mode d’emploi, ajouter un filet d’huile d’olive, 50 g de mozzarella coupée en petits dés, garder au frais. - Au moment de servir, répartir le gaspacho dans des verres, décorer de quelques brins de basilic et d’un pimiento del piquillo.
Aux courgettes jaunes
- Laver et émincer 250 g de petites courgettes jaunes, les plonger dans 1/2 litre de bouillon aux herbes et huile d’olive (Knorr) bouillant, laisser cuire 1 minute, mixer. - Laisser refroidir, rectifier l’assaisonnement en sel et poivre. Mettre au froid. Servir avec des bâtonnets de courgette.



À l’avocat


- Mixer 3 avocats avec 1/2 litre de jus de pamplemousse Tropicana Pure Premium. Ajouter quelques gouttes de Tabasco vert, une pincée de sel, quelques gouttes de jus de citron.


Bonne dégustation

mardi 24 juin 2008

L'eau en bouteille, une aberration écologique de plus en plus décriée

David Wilk est un héros. Ce libraire n'en pouvait plus de voir, trois fois par semaine, le terrain de football où jouaient ses enfants se transformer en un cimetière de bouteilles en plastique. Un jour, il est venu avec un gros réservoir empli d'eau du robinet. Et, depuis, les jeunes joueurs y remplissent à chaque match les bouteilles réutilisables qu'ils amènent avec eux. Wilk a rejoint une famille de plus en plus large : celle des Américains qui ont déclaré la guerre à l'eau en bouteille.

L'homme fait un rapide calcul : son geste a permis de "sauver" peut-être 1 800 bouteilles par année. C'est un gain net : dans sa petite ville du Connecticut, le PET (polyéthylène téréphtalate) ne se recycle pas. "Je pars du principe qu'un petit changement de comportement peut avoir de grandes conséquences, explique-t-il au téléphone. Boire ou ne pas boire une bouteille d'eau, c'est une décision vraiment simple. D'autant que l'alternative l'est aussi : ouvrir le robinet!"

Aux Etats-Unis, l'eau en bouteille coule (encore) à flots. Cette boisson a dépassé depuis longtemps la bière et le lait en termes de ventes. Elle est placée maintenant derrière les sodas, qu'elle devrait doubler au tournant de 2011. La progression a été faramineuse : en 1980, chaque Américain buvait 19 litres d'eau en bouteille par année. A présent, il en est à 114. Pour la seule année dernière, la production a été de 34 milliards de litres, engendrant presque 12 milliards de dollars de revenus.

Malgré ces chiffres, l'avenir de l'eau en bouteille semble troublé. Les critiques fusent désormais contre cette boisson qui, il y a quelques années encore, était considérée comme source de bien-être et synonyme de vie saine et active. Sous l'impulsion de San Francisco, plusieurs villes américaines ont banni l'achat d'eau en bouteille pour leurs employés. Des associations d'étudiants cherchent un peu partout à faire de même au sein des universités. Des Eglises, ainsi que la Coalition nationale des nonnes américaines, ont appelé leurs membres à éviter l'eau en bouteille "autant que possible" au motif que l'eau doit être un bien accessible à tous. A travers le pays, des dizaines d'organisations prônent son boycott. Et certains restaurants ont commencé de refuser de servir à leurs clients une autre eau que celle du robinet.

PRODUCTEURS SUR LA DÉFENSIVE

"Ici, le calcul a été simple, note une porte-parole de la mairie de San Francisco : 500 000 dollars économisés par année." Une dépense qui était particulièrement mal venue alors que l'eau municipale de la ville est l'une des plus réputées du pays. Selon le bureau du maire, "plus d'un milliard de bouteilles en plastique finissent dans les décharges de Californie chaque année, mettant 1000 ans à se décomposer et dégageant des additifs toxiques dans les nappes phréatiques. Tous ces déchets et cette pollution sont générés par un produit dont la qualité, selon des critères objectifs, est souvent inférieure à celle de l'eau municipale."A l'échelle des Etats-Unis, quelque 25,5 milliards de bouteilles d'eau sont vendues chaque année, et à peine 16% d'entre elles sont recyclées. Selon les chiffres d'organismes indépendants, il faut en moyenne trois litres d'eau pour produire un litre d'eau minérale. Et surtout, chaque année, 17 millions de barils de pétrole sont employés à sa fabrication, sans même tenir compte de son transport. Au final, tout cela se traduit par une équation simple : l'énergie nécessaire à produire, transporter, réfrigérer et se débarrasser d'une bouteille en plastique revient à la remplir au quart de pétrole.

Les producteurs d'eau en bouteille, dont les trois plus importants sont Nestlé, Coca-Cola et Pepsi, sont sur la défensive. Paré jusqu'ici de toutes les vertus, leur produit pourrait bientôt rejoindre, à l'instar des sacs en plastique, les emblèmes honnis par une population de plus en plus consciente des enjeux écologiques. L'organisation qui défend leurs intérêts, l'International Bottled Water Association, vient de lancer une "campagne nationale d'éducation sur l'eau minérale" afin d'"éduquer" clients, hommes politiques et autres journalistes.

Devant ses pairs à New York, le PDG des eaux minérales de Nestlé en Amérique du Nord, Kim Jeffery, s'en prenait récemment à ces accusateurs. L'eau minérale, disait-il, est saine ("nos produits sont testés 6000 fois par jour"), elle répond aux besoins d'une population dont 32% des membres sont considérés comme obèses et, surtout, l'industrie de l'eau fait des progrès constants en matière de respect de l'environnement : "Nous avons réduit le poids de nos emballages de 40% ces dix dernières années", souligne-t-il.

Il n'empêche : le débat s'est déplacé désormais sur le terrain moral. Venus tard sur ce marché, Coca et Pepsi, notamment, puisent allégrement dans les réserves d'eau municipale, et en remplissent leurs bouteilles après avoir simplement filtré l'eau et lui avoir ajouté quelques substances (dont du sel). Cette manière de faire a fini par indigner ceux qui jugent la situation tout bonnement absurde dans un pays où 97% de l'eau du robinet est considérée comme de bonne qualité. Alors que 36 Etats américains vont souffrir d'un manque d'eau d'ici à 2013, et que les installations publiques menacent parfois de tomber en ruine par manque de fonds, les consommateurs n'auront peut-être bientôt d'autre choix que de se tourner vers les petites bouteilles. A un prix qui est entre 240 et 10000 fois supérieur à celui de l'eau du robinet.

www.letemps.ch

lundi 23 juin 2008

Plus rapide, Firefox reste le meilleur navigateur

CHOIX. Disponible gratuitement depuis la semaine passée, la version 3 permet de naviguer beaucoup plus rapidement sur le Web. Elle offre un confort nettement supérieur à Internet Explorer.

Plus de huit millions de téléchargements durant les premières 24 heures de mise en ligne: mercredi dernier, la version 3 de Firefox a pulvérisé le chiffre atteint par la version 2, soit 1,6 million. Même si le score de 8 millions doit être affiné, le résultat est remarquable. Il démontre que de plus en plus d'internautes portent de l'attention à leur navigateur. Et cela paie: la version 3 de Firefox est encore plus rapide et facile à utiliser que la version 7 de son grand concurrent, Internet Explorer de Microsoft.

Disponible en français, Firefox 3 comporte plus de 15000 améliorations par rapport à la version précédente. S'il ne fallait en retenir que les principales? «Le navigateur est plus rapide, c'est un atout pour charger des sites utilisant des applications complexes, explique Tristan Nitot, président de l'association Mozilla Europe. Prenez Gmail, la messagerie de Google: la navigation est 6 à 9 fois plus rapide qu'avec Internet Explorer, et 2 à 4 fois plus rapide qu'avec Firefox 2. La version 3 permet de passer d'un message à l'autre en moins de 60 millisecondes: ce délai devient imperceptible pour l'œil.

Tristan Nitot a raison: même pour des sites simples, la différence avec la version 2 est frappante. Firefox 3 gère aussi nettement mieux la mémoire, et afficher une dizaine d'onglets en simultané ne pose pas de problème.

L'autre innovation majeure, c'est la «barre géniale», comme l'ont nommée les responsables de Mozilla. Plus besoin de rechercher un signet ou de consulter l'historique: il suffit de taper le début d'un mot clé pour que le lien s'affiche dans la barre d'adresse. De quoi gagner encore du temps. Tristan Nitot affirme aussi que la barre doit devenir de plus en plus intelligente pour mieux comprendre encore ce que recherchent les internautes.

La troisième innovation majeure, c'est l'introduction d'un «anti malware». «Cela permet de détecter immédiatement lorsque vous essayez d'accéder à un site susceptible d'injecter dans votre machine un virus ou un cheval de Troie», précise Tristan Nitot. Chaque site est comparé à une vaste base de données répertoriant ceux qui sont potentiellement dangereux. «De plus, nous effectuons des mises à jour de sécurité de Firefox toutes les 6 à 8 semaines, soit nettement plus souvent que ce que ne fait Microsoft pour son Internet Explorer», poursuit Tristan Nitot.

Firefox est en plein boom: il compte environ 180 millions d'utilisateurs sur Terre, pour une part de marché d'environ 20%. Tristan Nitot relève que les Suisses sont friands de Firefox, sa part de marché étant ici de 26,4%.

Firefox est un logiciel libre: chacun peut donc avoir accès à son code source et le modifier. Tout le contraire d'Internet Explorer, dont le code est uniquement détenu par Microsoft. Au total, des dizaines de milliers d'internautes ont fait part de leurs suggestions d'améliorations pour Firefox 3, et un millier a envoyé des morceaux de codes modifiés. Ce sont ensuite des spécialistes de Mozilla, chacun responsable d'un module, qui vont créer les nouvelles versions de Firefox mises en ligne.

Mozilla n'est pas une entreprise comme une autre. A la base, c'est une fondation sans but lucratif, basée à Mountain View, en Californie, juste à côté du siège mondial de Google. Elle possède une société, Mozilla Corporation, qui s'occupe de superviser le développement de Firefox et de la messagerie Thunderbird, par exemple. En Europe, l'Association Mozilla Europe n'a pas de but lucratif. De quoi vit Mozilla? Essentiellement des partenariats réalisés avec d'autres sociétés, comme Google, dont le moteur de recherche est, parmi d'autres, intégré dans Firefox.

Quant aux prochaines versions de Firefox, elles devraient être mieux capables d'afficher des éléments en trois dimensions.

Plus d'informations: http://www.mozilla-europe.org

www.letemps.ch

Le brut en hausse malgré la promesse de Riyad d'augmenter sa production


L'Arabie saoudite déteste les situations frontales. Elle l'a encore prouvé lors de la réunion sur l'énergie organisée sur son sol, dimanche 22 juin, à Djedda, et qui rassemblait à la fois des pays producteurs, des pays consommateurs et les principales compagnies pétrolières, pour envisager une réponse à la hausse continue des prix du pétrole.


Cette réunion convoquée de manière presque impromptue par le roi Abdallah, le 9 juin, n'avait-elle pour objectif que de donner au royaume saoudien – premier pays producteur au monde avec plus de 9 millions de barils par jour– l'occasion de faire la preuve de sa bonne foi ? Le maigre bilan des débats plaide plutôt en ce sens.


Le communiqué final, s'il évoque un éventuel accroissement de la production mondiale liée à des efforts d'investissements, se contente d'en appeler à une plus grande transparence des marchés et à leur meilleure régulation. Une réunion similaire devrait être organisée à Londres cette fois avant la fin de l'année, à l'invitation du premier ministre britannique Gordon Brown, lui-même présent à Djedda.


Sur le fond, deux thèses se sont une nouvelle fois affrontées dimanche : les pays consommateurs expliquent la hausse par une carence en approvisionnement, compte tenu, notamment, des nouveaux besoins énergétiques de l'Asie. Les pays producteurs considèrent au contraire qu'ils extraient assez de pétrole pour répondre à la demande, mais que les capacités de raffinage, notamment pour les pétroles lourds, sont trop limitées.


Ils mettent surtout en cause les déséquilibres américains, et notamment la baisse du dollar, qui ont poussé, selon eux, les spéculateurs à privilégier cette matière première. Samedi, à la veille de l'ouverture de la réunion, le secrétaire américain pour l'énergie, Samuel Bodman, et le ministre saoudien du pétrole, Ali Al-Naimi, ont défendu âprement leurs positions sans pouvoir parvenir à un compromis.


LA RESPONSABILITÉ DES SPÉCULATEURS


Dimanche, en ouverture des débats, le roi Abdallah a donc repris la thèse saoudienne de la responsabilité des spéculateurs, indiquant que son pays avait déjà porté sa production à 9,7 millions de barils, tout en annonçant plusieurs initiatives pour venir en aide aux pays les plus défavorisés et dont les économies sont fragilisées par le niveau actuel des prix de l'énergie.


Le roi Abdallah a notamment mentionné la création d'un fonds de soutien d'un milliard de dollars (642 millions d'euros) par l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) et le versement de 500 000 dollars via le fonds saoudien pour le développement.


Dans l'après-midi, conscient de la responsabilité qui repose sur son pays, le seul à disposer aujourd'hui de véritables marges de manœuvres, le ministre saoudien du pétrole a assuré que son pays s'efforcerait de produire à terme 2,5 millions de barils supplémentaires pour le cas où la demande exigerait une telle augmentation. Mais il n'a fait en la matière que réitérer un engagement ancien, pour lequel les Saoudiens ont d'ailleurs déjà annoncé l'investissement de plusieurs dizaines de milliards de dollars.


Ali Al-Naimi a évoqué un éventuel accroissement de la production saoudienne de 2,5 autres millions de barils, mais au terme d'investissements qui restent pour l'heure à l'état de projets. Le ministre saoudien a d'ailleurs été le seul, parmi les responsables des pays producteurs présents à jedda, à évoquer une hausse de la production.


Ces promesses seront-elles suffisantes ? Les annonces en mai, à l'occasion d'une visite du président américain George W. Bush, puis en juin, de 300 000 et de 200 000 barils saoudiens supplémentaires, n'avaient eu aucun impact sur les marchés. Le vice-ministre saoudien de l'énergie, le prince Abdelaziz Bin Salman, avait d'ailleurs anticipé un tel scénario, samedi, en assurant que l'absence de résultats immédiats sur les cours ne signifierait pas, selon lui, un échec de la réunion de Djedda.


Dans les couloirs de cette réunion, dimanche, le président de l'OPEP, l'Algérien Chakib Khelil, a exprimé ouvertement le doute qu'elle puisse suffire à rassurer les marchés et à entraîner un repli des prix. Lundi matin, en Asie, les cours du brut étaient orientés... à la hausse.



Djedda (Arabie saoudite)

Pétrole : la rencontre de Djeddah sans effet sur la hausse des prix


En Asie ce lundi matin, le prix du pétrole progressait. Le baril de Brent pour livraison en août cotait 135,27 dollars. Au Nigéria, un groupe armé a détruit un important oléoduc géré par Chevron.


Les cours du baril de pétrole étaient orientés à la hausse lundi dans les échanges électroniques en Asie après la rencontre à Djeddah des principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole et une attaque contre un pipeline au Nigeria, selon des courtiers. Dans les échanges matinaux, le prix du baril de "light sweet crude" pour livraison en août prenait 27 cents à 135,63 dollars. Le baril de pétrole Brent pour livraison en août gagnait 41 cents à 135,27 dollars.


La rencontre à Djeddah des principaux pays producteurs et consommateurs de pétrole a recommandé dimanche des mesures techniques pour tenter de stabiliser le marché pétrolier, mais n'a annoncé aucune nouvelle hausse de la production. La Déclaration, rendue publique à l'issue de cette "Réunion de Djeddah sur l'Energie", recommande simplement une meilleure transparence et une plus grande régulation des marchés financiers, ainsi qu'un accroissement des capacités de production et de raffinage afin d'aboutir à un "fonctionnement efficace du marché pétrolier". Inquiet de l'impact du pétrole cher sur l'économie mondiale et, à terme, sur la demande pétrolière, le gouvernement saoudien avait invité le 9 juin les pays consommateurs et producteurs à venir à Djeddah pour y "discuter de l'envolée des prix, ses causes et les moyens d'y faire face".


Au Nigeria, un groupe armé a détruit à l'explosif un important oléoduc géré par la compagnie pétrolière américaine Chevron, arrêtant la production de quelque 120.000 barils de brut par jour, ont rapporté samedi l'armée nigériane et des sources pétrolières. Dimanche, le principal mouvement armé du Delta du Niger (sud du Nigeria), le Mouvement d'émancipation du Delta du Niger (Mend), qui a revendiqué plusieurs attaques contre des installations pétrolières, a annoncé un "cessez-le-feu unilatéral" à partir de "mardi minuit".


source : AFP

vendredi 20 juin 2008

Frites sans friture


Une recette parfaite pour faire des frites avec de bonnes graisses.


Ingrédients

- 1 kg de pommes de terre à chair ferme
- 2 cuillerées à soupe d’huile d’olive
- 1 cuillerée à café de gros sel
- poivre ou piment
- thym.


PRÉCHAUFFER le four à 180°C (th. 6). Laver et sécher les pommes de terre et les couper en deux, puis en frites « rustiques» (en gardant la peau).

LA CUISSON : mettre les morceaux de pomme de terre dans un saladier, les arroser d’huile d’olive, saupoudrer de thym et mélanger. Les étaler sur une plaque du four, recouvrir de papier sulfurisé et laisser cuire 30 minutes en les tournant de temps en temps.

POUR SERVIR : retirer les frites du four, les saler lorsqu’elles sont encore brûlantes, et servir sans attendre.


Bonne appétit.